31/10/2018
Retours sur le Symfony Live 2016
Une semaine après l’événement, voici un retour sur le Symfony Live 2016 organisé par Sensio Labs à la Cité Internationale Universitaire de Paris. Pour cette 8e édition, nous avons eu un accueil et une organisation. Deux journées de conférences, de nombreux spécialistes et une ribambelle de goodies étaient au rendez-vous :). Exceptionnel.
Voici quelques retours sur les conférences auxquelles j’ai pu assister.
C’est tout naturellement Fabien Potencier en personne qui a entamé cette première journée de conférences pour nous parler des repos Monolithique. En prenant Symfony comme exemple, on a pu découvrir les avantages et les inconvénients des deux options (mono-repo et multi-repo). Une fois le ‘tooling’ adapté, on se rend compte que finalement, c’est une solution hybride qui nous permettra de profiter d’un maximum d’avantages de ces deux choix.
Nous avons ensuite découvert “Guard” avec JeremyFreeAgent, cette nouvelle manière de gérer l’authentification plus simplement. “One class to rule them all”. Guard offre la possibilité de gérer plusieurs authenticators, de les essayer les uns après les autres, il donne donc plus de souplesse pour la configuration.
Un évènement pour geek sans Star Wars nous laisserait sur notre faim ; heureusement que Vincent Chalamon était présent ! C’est donc à travers une présentation très imagée qu’il a choisi de nous montrer comment chez “La Fourchette” ils ont migré de R2D2 à BB8 (ou de Symfony 2.0 vers 3.0). Cette migration a été effectuée étape par étape pour migrer une grosse application B2B vieillissante. Une conférence vraiment intéressante, vivement les slides !
Juste avant d’aller profiter du superbe déjeuner proposé le midi, nous avons participé à la chasse aux memory leak avec Benoit Jacquemont. On a pu découvrir que les “Memory Leaks” ne sont pas inexistantes en PHP, et lorsque l’on code des tâches de fond telles que des imports de masse, il faut vraiment y faire attention. Il existe des outils qui nous facilitent la vie pour résoudre ces fuites mémoire (BlackFire.io ou encore php_meminfo()) mais il faut tout de même rester vigilant à ce que l’on fait quand on utilise Doctrine pour de gros process.
C’est l’estomac bien rempli que nous avons assisté à la conférence de Fabien Meurillon sur un retour d’expérience concernant la mise en place d’une architecture microservices chez Auchan. En gardant toujours en tête le Reactive Manifesto ils ont réussi à mettre en place cette architecture grâce à Talend ESB et Symfony.
Connaissez vous le composant “Workflow” ? Non ? C’est normal, c’est un projet initié depuis longtemps par Fabien Potencier mais jamais terminé (que ceux à qui ce n’est jamais arrivé lui offrent la première bière !). C’est donc Grégoire Pineau qui a décidé de travailler sur le sujet récemment en essayant de suivre les spécifications de la machine de Petri. C’est, en gros, un composant qui permet d’effectuer un workflow complexe entre les différents états d’un objet. Et parce que un schéma vaut mille mots :
Bon d’accord on ne voit pas grand chose alors je vous explique ! En gros le but de ce workflow est d’avoir un article validé en parallèle par un correcteur et un journaliste. La publication est possible une fois que les deux spécialistes ont donné leur accord. Un exemple concret qui s’appliquera probablement chez plusieurs d’entre vous.
C’est ensuite le tour de BlaBlaCar avec Olivier Dolbeau qui nous a présenté très rapidement l’utilisation d’ElasticSearch sur leur front. C’était un bref tutoriel sur la construction d’une requête pour les recherches présentes sur leur site (recherche de trajet, axes populaires, alertesa, …).
Et pour finir cette journée, Xavier Leune de CCM Benchmark (le plus gros groupe de médias en termes de pages vues en France) nous a présenté leurs problématiques de performances liées à leur utilisation du framework. En se basant sur de nombreuses métriques, ils ont réussi à déterminer le point de blocage que représentait Doctrine et ont décidé de créer leur propre ORM : “Ting”.
Cette journée fut très intéressante et bien remplie. Entre les conférences planifiées et les nombreux stands présents, il n’y avait pas de quoi s’ennuyer !